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Santé / Santé et Mémoire

Le proche aidant face aux troubles de la mémoire

Le proche aidant face aux troubles de la mémoire

L’accompagnement des personnes souffrant de maladies d’une façon générale, et singulièrement de celles qui présente des troubles de la mémoire de type Alzheimer, est une priorité pour les familles.

Quelle que soit la personne atteinte de troubles de la mémoire, elle aura besoin tôt ou tard, de l’assistance d’un proche aidant et de soignants qui participent tous à la stabilisation voire à la restauration de son état de santé.

Qu’est-ce qu’un proche aidant ?

Le terme « Proche aidant » représente une personne qui s’occupe d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif. Elle lui vient en aide dans ses activités de tous les jours et s’assure de sa qualité de vie.

Le proche aidant joue un rôle central dans la prise en charge de la personne atteinte de troubles de la mémoire de type Alzheimer, car il permet de garantir une durée de vie plus longue à domicile.

En Afrique plus qu’ailleurs, c’est la famille qui représente le soutien des personnes atteintes de troubles de la mémoire de type Alzheimer.  Le proche aidant de référence peut- être le (la) conjoint(e) âgé qui, elle-même, peut avoir une santé fragile. La plupart du temps, le proche aidant désigné par la famille est un des enfants adultes qui n’est pas soumis à d’autres charges ou un proche parent, rarement un ami.

Le proche aidant est exposé à des problèmes de santé

Le proche aidant est exposé à des problèmes de santé physiques et psychologiques à mesure que le temps défile.

En effet, le proche aidant court un risque de dépression plus élevé que la population normale. Selon une étude menée en France, il ressort que :

  • 65% des proches aidants ont ressenti de la fatigue ou un manque d’énergie.
  • 41% ont ressenti peu de plaisir à faire les choses.
  • 37% se sont sentis tristes désespérés ou déprimés.
  • 16% déclarent que leur état de santé s’est globalement dégradé au cours des deux dernières années.
  • 10% ont consommé occasionnellement et 6% tous les jours des médicaments contre l’anxiété et la dépression.

Le proche aidant court également un risque de troubles musculosquelettique eu égard à la charge physique que représente la personne atteinte de troubles de la mémoire de type Alzheimer.

Le proche aidant doit prendre du « temps pour soi »

Il est donc nécessaire d’accompagner le proche aidant, en lui offrant un soutien particulier et une prise en charge adaptée. A ce titre, le proche aidant doit pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique individuel, et parfois même pouvoir bénéficier de l’aide d’un autre proche de la famille, dans la prise en charge quotidienne du malade.

Le proche aidant doit pouvoir prendre du temps pour soi, c’est-à-dire pouvoir prendre quelques jours de repos hors du cadre habituel. Entièrement tourné vers la personne aidée, le proche aidant a besoin de phases de repos dans l’aide apportée afin de pouvoir souffler.

C’est l’occasion aussi de sensibiliser chacun(e) sur la préservation du son capital santé.

Dr ETTIEN Félicien
Médecin-blogueur

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